Notre première création originale

SOUS LES CENDRES

Bakesh, chef-lieu du tout jeune territoire indépendant du même nom,
est la cible depuis plusieurs heures de violents bombardements des forces Maurates et de leurs alliés nationalistes.
Réfugiées dans le théâtre de la ville, quatre jeunes femmes se retrouvent piégées au beau milieu des combats et des décombres fumants.
Peu importe le moment, peu importe l’endroit, il y a toujours deux camps qui s’affrontent,
deux camps où la vie se joue au rythme des bombardements, des tirs, des cris et du silence des oiseaux.

Les prochaines dates de représentation

>> Dates: les 9, 10 et 11 juillet 2025, à 20H. Durée: 1H20

>> Lieu: à Genève, au théâtre « Scène Caecilia »: rue Antoine-Carteret 23

>> Tarifs: plein: 25.- / étudiant: 15.-. Paiement sur place par cash, carte ou twint

« Je n’ai pas encore trente ans.

Trente ans, c’est pas un âge pour crever.

Surtout quand on a rien vécu.

Surtout pour des mensonges. 

Des idées que personne ne comprend, 

des Dieux qu’on a jamais rencontrés, 

des frontières qui n’existent pas… »

Texte par Ludovic Gossiaux

Mise en scène par Olga Andreichikova et Quentin Lepot

– Interprètes: Noémie Allaz, Pamela Busset, Blandine Chappelier, Fayiza Cissé, Olivia Grenon, Charlotte Grosjean, Vincent Masetti, Emmanuelle Schmid 

– Scénographie et costumes: Olga Andreichikova et Quentin Lepot                 

– Création lumière: Billy Johansson 

– Création son: Pamela Busset

– Lumière et Régie: Billy Johansson 

Intentions de l'auteur

Au départ de ce projet, l’envie de faire travailler de jeunes comédien·ne·s en dernière année de l’école Acting Line Studio sur un matériau original, conçu spécialement avec et pour eux. Seules contraintes : un lieu défini (un théâtre) et une troupe de comédien·ne·s déterminée désireuse d’aborder les thèmes de la guerre et de la famille, qu’elle soit de cœur ou de sang. 

La guerre? C’est la panique. Comment aborder ce thème si vaste et si complexe? Comment saisir dans l’écriture l’essence même d’un sujet aussi sensible et terrifiant? La guerre, le cinéma en a fait un genre à part entière. Genre pour le moins prolifique. De « La ligne rouge » de Terrence Malick à « La liste de Schindler » de Steven Spielberg ; de « Tora, Tora, Tor » à « Il faut sauver le soldat Ryan » du même Spielberg. Soit imagination et grands moyens au service de cinéphiles avides de réalisme et d’effets spéciaux en tout genre. 

Et puis intervient cette lecture dans un journal. Un article, petit encart perdu au beau milieu des publicités pour le nouvel Iphone et la dernière Audi électrique, traitant – à la manière d’un fait divers – d’un drame s’étant produit quelques mois plus tôt en mars 2022. Le massacre de près de six cent personnes réfugiées dans un théâtre en Ukraine. Le théâtre de la ville de Marioupol. La réalité dépassant encore une fois la fiction. Comme toujours. 

Théâtre de Marioupol, 16 mars 2022 (Ukraine)
Théâtre de Marioupol, 16 mars 2022 (Ukraine)

Et puis il y a ces nombreuses discussions le soir à la maison avec mon épouse au sujet de ce même conflit en Ukraine.
Conflit touchant directement le cœur de notre famille. Mon épouse étant née d’un père d’origine russe et d’une mère d’origine ukrainienne. Cette vie que je préférais, tel un aveugle refusant de voir, laisser à l’écart de notre sujet de pièce. 

Dès lors, ce projet prend une tournure plus personnelle. Il devient nécessité. Urgence.
Il me fait me souvenir de ce qu’est le théâtre. Depuis la nuit des temps. D’Aristophane à Shakespeare.
Oui, le théâtre se doit de traiter de sujets aussi forts que celui de la guerre.
Oui, il peut réunir à la fois l’universel et l’intime.

Oui, au théâtre aussi tout est possible.
Il suffit de s’y mettre.

Le texte

Le texte de « Sous les cendres » a profité d’un travail de plusieurs mois avec les comédien·ne·s associé·e·s au processus créateur, de rencontres, questions du public et représentations à Genève – au cours desquelles le texte a été retravaillé dans son intégralité. 

« Aucune guerre n’est jamais remportée. Le champ de bataille ne fait que révéler à l’homme sa folie et son désespoir. »

Cette phrase de William Faulkner nous rappelle, si besoin est, que tous les maux et toutes les souffrances que la guerre se targue d’éradiquer sont en réalité toujours moins abominables que la mort semée par la guerre elle-même. 

Sous les cendres est une pièce sur le destin de femmes qui se voient confrontées à l’éclatement de leur pays.
Elle nous ramène à ces informations que nous ingurgitons presque quotidiennement en même temps que les repas, et qui nous viennent bien évidemment d’ailleurs, de plus loin, peut-être d’Ukraine, de Palestine, d’Israël, du Rwanda, des Balkans ou d’ailleurs. 

Entre passé et présent, ces femmes, prisonnières de la barbarie, entament désespérément une lutte afin de se libérer de leurs chaînes et de se rapprocher au plus près d’elles-mêmes.

Et puis, il y a cet homme. Ancien leader politique. Déserteur. Esseulé et perdu. Détruit. Unique représentant masculin d’un pays à la dérive.
Cet homme à la recherche d’un refuge. 

Et surtout, il y a ce lieu. Le théâtre de la ville.
Ou devrions-nous plutôt dire : Le Théâtre de la Vie ?

Car, voilà ce que se veut ce texte. Une déclaration d’amour à la vie.
Une ode à l’humanité́.

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